Une idée reflexives a l'origine destinée a faire passer un peu de temps pendant un retour sur Nice m'a conduit sur des réflexions d'ordre neuropsychologiques sur la génération des actions et tout ces phénomènes micro-addictifs qui nous font agir au quotidien alors que nous ne le souhaitons pas forcément.
Tout est partit d'un paquet de friandise bien connus et diversement colorés achetés a la dernière
seconde avant de sauter dans le train. L'objectif étant d'avoir quelque chose a grignoter pendant le long voyage.
Pour fixer les choses, environs 100 grammes, et au maximum une quarantaine de cahouètes enrobées de chocolat. Bref, une fois installé, je me suis dit que humainement, ce paquet serais ncessairement terminé avant que la moitié du voyage ne soit ecoulée.
J'ai donc ouvert le paquet, bien installé dans le sige (heureusement dans le sens de la marche, avec personne devant moi, ça en devient presque confortable, avec de l'espace pour déplier les jambes); et le voyage a commencé. Je prend un premier truc bleu dans le paquet. Je le savoure (pas longtemps, c'est minuscule comme truc), le termine, et mécaniquement, je commence a tendre la main pour en recupérer un deuxième. Le geste est vite stoppé lorsque ma conscience ralise que ce n'est pas elle qui as initié cette action.
Tout par donc de là. La question est donc, pourquoi ais je entamé cette action. Les réponses possibles sont multiples et probablement toutes plus ou moins vrai: conditionnement, habitude, addiction, action inconsciente, action consciente non mémorisée, etc. Plus mécaniquement, je dirais qu'un motif d'entrée a été activé et a declenché un motif de sortie. Le motif d'entrée est complexe car intégrant de nombreuses choses mais peut se résumer conceptuellement a la perception d'un élément, la conceptualisation de ce qu'il est, le souvenir d'un condensé des perceptions précédentes du meme concept (ou d'un concept proche). J'aurais tendance a dire que la présence du souvenir entre en résonance avec la perception (légèrement avec juste la vue, de manière plus importante lorsque s'ajoute le toucher, et de manire critique lorsque entre en jeux le gout et la texture, et de manire subtile selon les réactions physiologiques declenchées par l'apport de sucre et autres nutriments). Le souvenir va alors servir de point de départ a un schémas d'action.
Le schémas d'action serait lui composé d'un objectif a remplir, d'une perception de l'environnement "de travail", et de la ralisation de l'action proprement dite. L'objectif a remplir étant une représentation mentale des perceptions devant résulter (ici, une copie du souvenir déclencheur).
C'est a ce moment que les choses se complexifient. Dans le sens ou la ralisation de l'action va générer de nouvelles entrée sensorielles qui vont s'intégrer dans divers schémas (a priori extrèmement nombreux) faisant référence a tout ce qui a un vague rapport avec ce qui se passe (mais de manire globale, le défilement du paysage par exemple va rappeller divers schémas de souvenir, la sonnerie d'un portable va commencer a remplir un schémas d'agacement, une tension dans les épaules commencer un autre schmas d'inconfort qui a terme conduira a un changement de position). Et un mouvement imprévus de l'épaule et du bras s'intègre dans un
schémas interrogatif qui en faisant résonner le souvenir d'une intention, va conduire a un schémas d'action consistant a arrêter le mouvement en cours.
J'ai ensuite passé un petit moment a détailler les deux ou trois schémas impliqués. Activit intéressante s'il en est permettant de mieux comprendre comment se passent les choses au niveau mécanique (quels élments sont reconnus, quels sont les critères de taille, couleur, projection gustative, etc... quels autres schémas peuvent etres impliqués).
Quand a la suite, il s'est agit de voir comment remplir l'objectif initial, a savoir faire durer ces quelques 100 grammes de substances chocolaté avec de la cahouète, pendant un voyage de 5 heures... sachant que la présence desdites substances et pire, leur ingestion, provoque un schémas assez fort faisant diminuer rapidement le stock. Je me suis dit qu'existait une réponse psychologique de haut niveau: faire un effort de volontée. Ce qui conduit a se demander ce qu'est concrètement un effort de volontée dans ce contexte de schémas perceptifs engendrant des schémas d'action. La réponse me semble multiple.
Ce peut etre la création d'un schémas déclenché par le début de l'action a neutraliser et dont l'action est de bloquer l'action a neutraliser. Cela peut etre une tentative de modification du schémas initiant l'action a neutraliser afin d'ajouter un facteur de déclenchement. Cela peut etre une tentative de modification du scéhmas d'action pour par exemple lors de la prise
en compte de l'environnement, déclencher un comptage approximatif du nombre d'unitée, ce qui va declencher un schémas de reflexion par rapport au temps du trajet pour laisser l'action se dérouler ou non.
Voici a mon sens les méthodes traditionnelles employés instinctivement. La connaissance du schémas perceptif permet cependant d'envisager d'autres approches. Par exemple, le goût ayant une influence assez forte, qui fait fortement résonner la représentation mémorielle. Ainsi, mettre en place un schémas supplémentaire déclenchant l'absorption d'un peu d'eau juste après, permet de considérablement altérer le seuil de déclenchement de l'action. La modification du schmas de consommation pour augmenter la durée, permet galement d'influer sur la persistance de l'impression mémoire et altère le temps qu'elle met a s'estomper (favorisant par la meme le
renouvellement de l'action). L'ajout d'un schmas de sélection permet galement de laisser plus d'opportunitées à des schémas de reflexions afin de bloquer l'action.
En tout cas l'étude des mécanismes de la volonté sont passionnants et méritent qu'on s'y intresse.
Il est a noter également que d'autres schémas existent de manière plus ou moins inconsciente. Par exemple, l'augmentation du taux de chocolat ou de sucre, va induire des modifications physiologique (le foie va par exemple travailler et produire diverses substannces) Ces modifications physiologiques vont de manire assez subtiles servir d'entrées sensorielles pour le cerveau, et ainsi etre associées a la mémoire des actions ralisées. Cette association est cependant très difficile a quantifier (except lors d'excès manifeste conduisant a des réactions plus intense, crise de foie, malaises corporels, ivresse, bien être particulier). Ainsi, un besoin physiologique subtil peut parfaitement favoriser considérablement le déclenchement de l'action lui étant nécessaire. Les besoins et envies soudaines sont donc souvent au moins a considérer avec attention, même si la part des choses entre le physiologique et le psychologique est parfois difficile a faire. On as donc tous, à mon avis, un sixième sens qui est de nature purement interne et parfaitement chimique. Il est de plus particulirement difficile a percevoir.
Ainsi, pour conclure sur une modélisation conceptuelle pouvant peut etre servir lors de la conception d'une intelligence artificielle, on devrait avoir divers schémas parrallèles remplis progressivement par les entre sensorielles, et servent eux memes de nouvelles entres permettant de remplir d'autres schémas. Ces schémas doivent etre vu dans le temps comme étant persistant, asynchrones et a remplissement progressif (ils peuvent aussi se vider). Et lié a des schémas d'action déclenché lorsque certains seuils de remplissage sont atteint, et fonctionnant de la même manière (c'est a dire persistant, asynchrones, progressifs et servant
d'entres sensorielles). Avec bien sur des notions de priorités variables au cours du temps.
Pour inutile ou pas qu'ais été cette reflexion, le paquet a tenu tous le voyage, j'ai mangé le dernier a l'instant ou le train s'est arrêté a la gare de Nice.
PS du 30 AOût: Ajout d'une photo